Dossier – Cire d’abeille

La cire d’abeille est sécrétée par les jeunes abeilles entre le 11è et le 21ème jour. Exceptionnellement, elle peut aussi être fournie par des abeilles plus âgées en cas de besoin.
Elles possèdent 8 glandes sur la face ventrale des 4 dernières sections abdominales qui sécrètent de petites écailles de cire. Un segment plus large de leurs pattes arrières permet de collecter ces écailles de cire très fines qui sont alors malaxées par leurs mandibules pour former des petits cylindres qui se juxtaposent. Ce sont les abeilles bâtisseuses qui vont ensuite construire les cellules hexagonales grâce à leurs antennes en s’accrochant les unes aux autres en formant une chaîne. D’après Georges de Layens (1977), les abeilles consomment au moins 6 kg de miel pour produire 1 kg de cire. Sur une saison apicole, une ruche produit entre 250 à 500g de cire.

Cette cire présente un intérêt très important pour les abeilles. Elle est malléable, elle a des propriétés antipathogènes qui protègent la ruches de certaines maladies et elle va permettre d’accueillir la ponte de la reine et de stocker le nectar et le pollen. Les cellules  ont une pente de 13 degrés tournée vers l’intérieur, ce qui permet d’éviter que le nectar ne s’écoule.
Les alvéoles construites, sont très résistantes. Dans ces cellules de cire, la reine va pondre ses oeufs qui deviendront des larves puis des nymphes jusqu’à l’émergence. Ces cellules vont aussi permettre de stocker le pollen, et le nectar.
L’apiculteur va poser une hausse sur le corps de ruche avec une grille pour empêcher la reine de monter pondre dans cette partie qui ne contiendra donc que du miel.
Cette cire de hausse sera donc très pure.
A la récolte l’apiculteur va extraire le miel des hausses et récupérer les opercules de cire.

 

Pour accélérer le processus

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